La Planète Terre est-elle englobée?


La Planète Terre est-elle englobée
dans une Grande Civilisation Galactique?
Par Beatriz Gato-Riviera,
physicienne des particules et membre
du Conseil scientifique espagnol de la Recherche.

Le cosmologiste Ken D. Olum, de l'Université Tufts, après quelques estimations, conclut : « Nous devrions nous trouver dans une grande civilisation (de taille galactique)… mais en réalité, nous ne nous y trouvons pas. » « Je veux explorer l'intrigante possibilité que nous soyons immergés dans une grande civilisation sans en avoir conscience. Étant donné l'existence de millions d'étoiles plus âgées que le Soleil dans toutes les galaxies, nous pourrions ne pas être parmi les observateurs intelligents typiques de l'univers. Les civilisations typiques de galaxies typiques seraient des centaines de milliers, ou des millions de millions d'années plus évoluées que nous et par conséquent des observateurs intelligents typiques seraient des ordres de magnitude plus intelligents que nous.

Les gorilles des montagnes savent-ils que leur « civilisation » fait partie d'une « civilisation » supérieure correspondant à des espèces beaucoup plus évoluées et intelligentes qu'eux-mêmes ? Savent-ils qu'ils constituent des espèces protégées habitant une réserve naturelle dans un pays à l'intérieur du continent africain de la planète Terre ? La réponse à ces questions est certainement « Non » ils ne savent rien de notre structure sociale, nos pays, frontières, religions, politiques, ni même de nos villages et de nos villes, sauf peut-être ceux qui vivent dans un zoo, ou comme animaux de compagnie.

De la même façon, la civilisation humaine de la planète Terre pourrait être immergée dans une civilisation beaucoup plus vaste sans le savoir, par des espèces beaucoup plus évoluées et intelligentes que nous-mêmes. Après tout, le Soleil n'est qu'une jeune étoile parmi des milliers de millions d'étoiles beaucoup plus vieilles dans notre galaxie, et l'existence possible de civilisations si avancées n'est qu'une question d'évolution biologique faisant son travail, lentement mais inexorablement à travers les millénaires. Si c'est le cas, il est tout à fait sensé de supposer que ces individus considèrent notre planète comme une réserve naturelle, remplie d'espèces animales et végétales, le système solaire ne constituant rien qu'une petite « province » à l'intérieur de leur vaste territoire.

Dans ce contexte, la réponse à l'habituelle remarque, « S'il y a des extraterrestres avancés dans les parages, pourquoi ne nous contactent-ils pas ouvertement et officiellement, et ne nous enseignent-ils pas leur science et leur technologie » semble évidente. Quel pays sur cette planète enverrait une délégation officielle dans le territoire des gorilles des montagnes pour se présenter « ouvertement et officiellement » aux autorités gorilles ? Leur serreraient-ils la main, concluraient-ils des accords et échangeraient-ils des signatures avec les mâles dominants ? Pour ce qui est de nous enseigner leurs science et technologie, qui serait volontaire pour enseigner la physique, les mathématiques et l'ingénierie à une troupe de gorilles ? De plus, on doit prendre en compte les limites des possibilités du cerveau humain, indépendamment de la culture de l'éducation. Par exemple, demandons-nous combien de bananes seraient nécessaires aux gorilles les plus intelligents pour comprendre les équations de l'électromagnétisme (même s'ils avaient accès à la télévision ou la radio).

De la même façon, nous pouvons nous interroger sur le nombre de sandwiches, de chips ou de cigarettes nécessaires pour que les plus intelligents de nos scientifiques comprennent les résultats-clés scientifiques d'une civilisation beaucoup plus avancée. Nos facultés et possibilités intellectuelles sont limitées par les capacités de  notre cerveau, en aucun cas infinies. Par conséquent, il est très naturel et censé de présumer que des concepts scientifiques clés importants puissent exister, dont la compréhension se situe complètement au-delà des capacités cervicales de nos espèces, mais à portée des cerveaux beaucoup plus évolués et sophistiqués de civilisations plus avancées.

Ken D. OLUM a écrit un article sur l'idée que, dans l'Univers observable, en raison de l'existence de milliers de billions d'étoiles plus âgées que le Soleil, il doit exister des civilisations beaucoup plus vieilles que les nôtres qui auraient pu se répandre largement à travers l'Univers. Dans ses estimations, il considère un mécanisme cosmologique appelé « inflation » et utilise aussi le postulat anthropique que « nous devrions nous situer parmi les observateurs typiquement intelligents de l'Univers ». Il prédit une forte probabilité pour que nous soyons partie d'une civilisation plus grande. Olum écrit « quoiqu'il en soit, nous n'appartenons pas à une telle civilisation ; Donc il y a quelque chose qui cloche… mais alors quelles autres erreurs faisons-nous ? ».

La réponse à cette énigme est que nous pourrions bien faire partie de civilisations plus larges embrassant notre galaxie (ou une grande région de celle-ci) sans en être conscients. Donc, une solution évidemment naturelle est que nous appartenons en effet à une grande civilisation très avancée, mais sans en être « citoyens », à cause de notre état inférieur, primitif. Olum fait l'erreur de penser, primo, que nous sommes des observateurs typiquement intelligents, et secondo, qu'appartenir à une civilisation implique en être un citoyen.

Les affirmations d'Olum quant à l'inflation cosmologique qui devrait augmenter la probabilité que nous vivions  dans une grande civilisation ne sont pas très convaincantes. Toutefois, ce serait le cas s'il existait des milliers ou des millions d'univers parallèles séparés de nous à travers des extra-dimensions, comme dans des scenarii brane world ( ?) considérés en Physique des Particules (chaque brane constituant un univers). Dans ce cas, il serait naturel de s'attendre à ce qu'une proportion de ces univers ait les mêmes lois physiques que les nôtres (en supposant la moitié constituée de matière et l'autre moitié d'anti-matière). Et un grand nombre des civilisations avancées correspondantes dominerait les techniques de voyage ou de « saut » à travers les extra-dimensions (au moins une partie d'entre elles). Il se pourrait même que l'expansion vers d'autres univers parallèles puisse être plus facile, à moindre coût, que l'expansion à l'intérieur de sa propre galaxie. Par conséquent, nous pourrions aussi nous attendre à des colonisateurs venus d'autres univers, construisant des « empires » multi dimensionnels.

Dans beaucoup d'autres univers, cependant, les lois de la physique seraient différentes. Ce qui ne veut pas dire, toutefois, que ces Univers « Obscurs » seraient nécessairement vides d'êtres intelligents. Si certains possèdent des civilisations avancées, quelques individus pourraient même « sauter » dans notre univers, mais nous ne pourrions ni les voir, ni parler à ces Visiteurs Obscurs (et vice-versa). Ils ne pourraient pas nous coloniser non plus.

Discutons en détail de la possibilité pour notre petite civilisation terrestre d'être englobée dans une grande civilisation sans le savoir. Dans notre galaxie il y a des milliers de millions d'étoiles plus vieilles que le Soleil. Par conséquent, il paraît tout à fait normal d'envisager l'apparition de civilisations technologiques dans un nombre raisonnable de systèmes solaires, dont une fraction aurait survécu assez longtemps pour se propager à de grandes régions de la galaxie. Est-il très étonnant que le Système Solaire n'ait jamais rencontré, ou n'ait jamais été colonisé par une quelconque civilisation avancée, ou bien l'a-t-il été ?

Olum avance que, dans le cours de l'expansion et de la colonisation, les civilisations plus avancées propulseront les moins avancées à leur propre niveau afin de les intégrer, ou bien elles les exploiteront, les endommageront ou les annihileront afin de conquérir la planète, dans le cas de colonisateurs agressifs. Or, intégrer une civilisation primitive dans une avancée constitue une possibilité des plus irréalistes. Entre autres raisons, les différences entre leur capacités mentales et celles des individus primitifs seraient pathétiques.

De ce point de vue, il devient beaucoup plus facile d'accepter désormais l'éventualité que le Système Solaire puisse avoir été contacté et colonisé il y a beaucoup de milliers ou même de millions d'années par au moins une civilisation avancée non-agressive, qui a traité et traite encore notre planète comme une réserve naturelle protégée. Peut-être le Système Solaire a-t-il été visité par des colonisateurs agressifs, comme par des non-agressifs, ce qui a provoqué batailles et négociations. Peut-être les vaincus agressifs reviendront-ils dans le futur pour une nouvelle tentative.

Cette conception de nous-mêmes, en tant que petite civilisation primitive immergée dans une vaste civilisation avancée conduit à la découverte que nous pourrions nous situer non parmi les observateurs typiquement intelligents de notre galaxie, mais parmi la petite proportion d'observateurs à l'intelligence primitive, totalement ignorants de leur statut inférieur.

Il se pourrait que toutes les galaxies typiques de l'Univers soient déjà colonisées (ou de grandes régions de celles-ci) par des civilisations avancées. Que les sous-civilisations primitives sachent ou ignorent leur basse condition dépendra des standards éthiques de la civilisation avancée dans laquelle elles sont immergées.

Si ces standards sont bas, les individus des sous-civilisations primitives seront trompés de multiples façons, de même que, dans notre civilisation, de grands groupes d'êtres humains en trompent d'autres en situation de faiblesse, comme les animaux en général. Dans ce cas, les individus primitifs seront douloureusement conscients de leur statut inférieur. Si les standards éthiques des individus avancés sont élevés, au contraire, alors ils respecteront l'évolution naturelle (biologique, sociale, culturelle) des sous-civilisations primitives, les traitant comme une sorte d'espèce protégée. Dans ce cas, les individus primitifs seraient complètement inconscients de l'existence de cette grande civilisation avancée dans laquelle ils sont plongés.

Si le Système Solaire fait partie du territoire d'une civilisation avancée, pourquoi ne détectons-nous pas de signal de civilisation dans aucune de ses planètes ou satellites ? Ce serait normal s'ils avaient construit des bases dans tout le Système Solaire, y compris des bases souterraines et sous-marines sur Terre, et des colonies sur ou sous la surface de quelques planètes solides et gros satellites (ce que nous projetons de faire nous-mêmes dans le futur). La réponse la plus simple serait qu'ils ne trouvent pas le Système Solaire suffisamment attractif pour y vivre eux-mêmes et qu'ils auraient donc quelques petites bases difficilement décelables. Toutefois, une explication alternative serait que, conscients de l'existence de civilisations avancées agressives, ils auraient développé des systèmes de camouflage très sophistiqués, de sorte qu'aucun signal de civilisation ne puisse être détecté par des observateurs extérieurs or leurs sondes spatiales. Probablement, dans beaucoup de cas, ils manipulent et faussent les données globales de leurs planètes pour induire les observateurs extérieurs en erreur.

Ainsi nous ne pouvons pas être certains que notre civilisation est l'unique civilisation habitée du Système Solaire. Nous ne devrions pas présumer que les données reçues, sans signal de l'existence de vie intelligence, prouvent qu'il n'y a personne dehors. La supposition juste serait qu'il n'y a pas de signal de civilisation primitive comme la nôtre, lui permettant d'être détecté par des observateurs extérieurs, mais on ne peut rien dire sur la possibilité de civilisations avancées, capable de tromper des télescopes, détecteurs et sondes spatiales, qui ne s'autoriseraient pas à être décelés.
Dans le passé, les gens pensaient que la Terre était au centre de l'Univers, mais nous en savons plus maintenant. En dépit de cela, pour beaucoup d'êtres humains, la Terre demeure le centre de l'Univers, la planète élue habitée par les êtres les plus parfaits et intelligents de l'Univers : la Couronne de la Création (Il y a même des scientifiques et des « intellectuels » qui se demandent si l'Univers entier n'a pas été créé juste à notre intention, nous êtres humains terrestres !).

Sommes-nous englobés sans le savoir dans une civilisation plus avancée, davantage que les gorilles sont englobés dans la nôtre ? Pourquoi la civilisation avancées ne se manifesterait-elle pas ouvertement à nous ? La raison serait que nous ne sommes pas qualifiés pour constituer des membres ni des associés à la hauteur, bien que nous puissions être qualifiés d'animaux de compagnie ou de « petits amis ». Pourquoi ne pouvons-nous pas dire qu'ils sont là ? La raison serait que, génériquement, toutes les civilisations avancées sont indétectables pour raisons de sécurité, à cause de l'existence de civilisations avancées agressives. En tout cas, pourquoi des civilisations avancées autoriseraient-elles des civilisations étrangères à regarder leurs villes, laboratoires, installations militaires, quand elles peuvent les abuser très facilement ?

Si nous sommes une des « espèces protégées écologiquement » d'une civilisation avancée, une raison pour un  individu de cette civilisation d'établir le contact avec nous, individus primitifs, pourrait être à fin de recherche scientifique, mais aussi simplement à fin d'amusement et de détente –les sortes de sentiments qui nous poussent à interagir avec chats et chiens et beaucoup d'autres espèces animales. De plus, s'il y a sur notre planètes des millions d'amoureux du chat et du chien, et même des amoureux du serpent, du cochon et du gorille, il est normal de s'attendre à ce qu'il puisse exister des amoureux de l'être humain parmi les extra-terrestres avancés. Ceci, et des situations similaires, serait particulièrement vrai pour des individus avancés ayant passé de longues périodes de travail sur des planètes primitives, vivant dans des bases souterraines ou d'ennuyeuses bases sous-marines, qui existeraient si notre planète était incluse dans une autre civilisation.

Les criminels de la civilisation avancée pourraient également être intéressés par les individus primitifs. Nous pouvons imaginer des douzaines d'intentions différentes pour lesquelles des individus primitifs pourraient être enlevés, torturés et même tués, y compris « la haute gastronomie » et des jeux sadiques. Il suffit de penser au traitement que des êtres humains cruels infligent à leurs victimes, humains (souvent des enfants) ou animaux. Le niveau moral d'un individu, ou d'une civilisation, ne grandit pas nécessairement parallèlement à ses réalisations technologiques et scientifiques, ou à son niveau de bien-être matériel.

SETI pourrait être SETPI : la recherche d'une intelligence extraterrestre primitive, parce que seule des civilisations primitives s'autoriseraient à être détectées par des observateurs extérieurs. De plus, les civilisations primitives devraient avoir atteint le niveau technologique approprié pour produire des émissions électromagnétiques leur permettant d'être détectées par des civilisations éloignées. Par conséquent, la période de détectabilité d'une civilisation moyenne devrait durer moins de 500 ans (à moins qu'ils apprennent à se camoufler), ce qui rend très peu probable qu'une civilisation primitive puisse en détecter une autre. Pour ces raisons, ce scénario prédit une probabilité plutôt basse de succès pour le projet SETI.

Je n'ai pas fondamentalement d'opinion sur les nombreux récits de contacts ou d'enlèvements extra-terrestres, n'ayant pas fait de recherche en la matière. Cependant, je crois que les assertions sur des civilisations plus avancées que la nôtre doivent obligatoirement sembler des idées ridicules, hilarantes et de haute science-fiction. Mais la même chose serait arrivée si nous avions décrit nos postes de télévision, avions, fours à micro-ondes, ordinateurs, etc… à des gens il y a seulement cent ans. Beaucoup de gens, y compris beaucoup de scientifiques, ont une répugnance profondément ancrée et de l'aversion à accepter la possibilité de l'existence d'espèces extra-terrestres nettement plus avancées et intelligentes que nous, et qui pourraient même visiter notre planète. Je nomme ce préjugé le « syndrome de la Couronne de la Création » (CCS). Curieusement, alors que beaucoup de personnes croyantes ne souffrent pas de ce syndrome, c'est le cas de nombreux athées. Cela pourrait être parce que, si les religions et l'humanisme surestiment souvent la grandeur et l'unicité de l'espèce humaine, les religions, elles, enseignent également l'humilité.

Sources




En février 2010, Laura Eisenhower révèle pour la première fois qu'elle a été invitée, en 2006 et 2007, à rejoindre la colonie clandestine US sur Mars. Elle écrit alors : « Mon arrière-grand-père, le Président Eisenhower («Ike»), qui fut aussi le général d'armée qui conduisit à la victoire les Forces Alliées contre Hitler, s'est battu contre la malfaisance des pouvoirs corrompus de la planète en endossant certains des scénarios les plus difficiles de notre histoire. En grandissant, j'ai eu le sentiment qu'il me fallait terminer cette bataille dont les racines sont très anciennes. Hitler est mort et les Nazis ont perdu leur pouvoir, mais pas ces entités - dont certaines sont des ET. Elles ont trouvé de nouveaux asiles et fait alliance avec des gens qui font partie de l'Élite Mondiale... ceux-là mêmes qui veulent gouverner par des tactiques de peur, par le contrôle et la suppression de Sophia [la sagesse], ou l'essence de la féminité divine. ».


Aujourd'hui, en ce début d'année 2011, dans une déclaration publique, lors d'une interview diffusée sur Exopolitics TV, Mme Eisenhower présente son point de vue original sur la façon dont la conscience unifiée éclairée - ce qu'elle appelle la conscience «Sophia/Christ» - sera le catalyseur d'une transformation globale majeure de notre époque.

Deux Eisenhower exposent le complexe militaro-industriel

Tout comme son arrière-grand-père le fit dans son discours de Farewell, le 17 janvier 1961, Laura Eisenhower offre une critique des effets destructeurs du complexe militaro-industriel sur notre planète, sur la société humaine, et sur notre place légitime dans l'univers.


Dans une très longue déclaration publique du 17 Janvier 2011 – 50 ans jour pour jour après le légendaire discours au peuple américain de son arrière-grand-père à Farewell

Laura Eisenhower écrit :
« Depuis que mon arrière-grand-père en a parlé pour la première fois, il y a cinquante ans aujourd'hui, le complexe militaro-industriel a prospéré sous le sceau officiel du secret d'État, et quand bien même y aurait-il quelque divulgation sur sa nature, celle-ci consisterait très probablement en une diversion qui ne révélerait jamais pleinement pourquoi cette culture du secret a prospéré, ni ce qui a été fait dans notre dos pendant toutes ces années. Quoi qu'il en soit, cette divulgation est inéluctable et se répand dans nos rangs, et si nous pouvons comprendre et intégrer d'autres vérités de valeur, nous serons protégés contre toute révélation utilisée pour introduire de faux concepts qui nous repousseraient dans les limbes de la mystification. Cinquante ans après l'avertissement du Président Eisenhower au peuple américain sur l'existence du complexe militaro-industriel, cette culture se prépare à divulguer les fruits de cette effarante entorse au bon sens depuis 50 ans, dont l'introduction de robots humains agissant comme des armes de guerre, et même une fausse guerre avec une race ET qui utilise la technologie holographique depuis des décennies. Même si nous assistons à certains aspects de l'émergence d'un agenda catastrophique, nous ne devons jamais oublier cette vérité : nous avons le choix de ne pas nous aventurer sur ce chemin. En fin de compte, tout ce que nous voyons se produire dans notre monde révèle la santé de tout l'ensemble en tant qu'extension de nous-mêmes, puisque nous sommes des extensions de nombreuses dimensions, dont nous rayonnons celles qui correspondent à notre fréquence vibratoire. Si nous ne faisons pas partie du problème, alors n'avons-nous pas à nous engager dans les batailles qui ont été préparées pour nous. J'ai la conviction que le Président Obama est un bon leader, mais quand même, nous ne voulons pas rester aveugles face à la réalité que l'on nous cache, et qu'on lui cache aussi peut-être. ».

Mme Eisenhower continue :

« Il nous faut faire face au fait qu'une grande partie de ce qu'il se passe clandestinement crée un drame inévitable pour le futur, car ils ont dépensé des trillions de dollars de nos taxes sur des projets qui ne servent que leur mentalité élitiste. Ces projets incluent un programme spatial secret avec des colonies hors-planète accessibles par téléportation, la prise pour cibles d'individus qu'ils perçoivent comme des menaces, HAARP, des armes psychotroniques, des bases souterraines à grande profondeur, et des coups fourrés, comme le 9/11, pour nous conduire toujours plus vers un État policier. Derrière la scène, des pratiques occultes - dont des rituels sataniques, d'horribles abus sur des enfants, et la création d'agents-esclaves pour les servir - sont utilisées pour contaminer le corps planétaire avec des fréquences négatives qui, pour eux, sont de la nourriture.

C'est de cette façon qu'ils maintiennent leur pouvoir et leur influence, derrière leurs rideaux. Cela engendre de la peur, de la souffrance et des sentiments négatifs, lesquels sont la force vitale dont ils se nourrissent. Aussi horrible que tout cela paraisse, il y a, en fait, une issue. C'est pourquoi il est vital que nous comprenions le concept de la conscience Christ/Sophia, et la façon dont les forces inférieures ont affecté notre ADN en produisant de l'ADN poubelle [junk DNA], inutilisé et inactivé, comme il est vital que nous comprenions comment, en retour, tout cela se connecte au corps planétaire, à ses voiles et à la suppression de la Déesse. Ce n'est pas un truc Nouvel Âge. C'est très ancien. Il n'y a nul besoin de lui coller une quelconque étiquette. Il ne s'agit pas de conformité physique, ni d'être une femme. Il s'agit de la Création et de ce à quoi on se heurte, de voir jusqu'où penchera la balance vers ces monstrueux mystificateurs va-t-en-guerre qui nous contrôlent. Il nous faut lutter pour atténuer tout cela, restaurer notre monde, et rendre son pouvoir à Gaia.

Leur soif pour notre impuissance et notre confiance aveugle est davantage aggravée encore par leur utilisation du contrôle psychique [mind control] et des puces électroniques, lesquels ne permettent plus aux individus d'accéder à leur voix intérieure ni de se connecter à leur Source. Certains, bien sûr, sont directement impliqués dans leurs programmes, tandis que d'autres se languissent dans une sorte de transe quand la fréquence des ondes courtes ELF émises par leur récepteur TV maintient leur esprit bloqué au ras des pâquerettes, obsédé par la vie des autres et le consumérisme. Les toxines nerveuses des chemtrails troublent en permanence notre système nerveux, tout comme nous sommes infectés sur les plans physique et psychique par nos désillusions, de concert avec notre profond et puissant désir d'être libres, parce que rien ne tourne vraiment rond. Les races ET inférieures et leurs technologies ont choisi des alliés terriens pour créer, ensemble, leurs programmes. Ils sont sur Terre, dans des bases souterraines (en particulier les Gris), pour des programmes d'hybridation destinés à détruire la volonté de la Nature, l'Âme et la Conscience Supérieure du Tout - et ainsi pouvoir diriger l'Univers pour finalement asseoir leur domination en se cachant dans leurs colonies hors de la planète jusqu'à ce qu'un jour, peut-être, ils puissent revenir sur la Terre pour la gérer ou l'emmener dans les étoiles, et juste la laisser s'auto-détruire. Il y a aussi de nombreuses races ET bienveillantes, et notre défi est de faire la différence. Par le passé, des traités ont été rompus, il y a eu des déceptions, et ce qui semble amical n'est parfois juste qu'une façade. ».

Conscience unifiée et transformation globale

Dans sa déclaration à l'aube de 2011, Laura Magdalene Eisenhower passe sur la dégradation de la guerre économique permanente pour s'attarder sur la percée de la Conscience Unifiée comme pilote d'une transformation globale.

Mme Eisenhower déclare :

« Conscience Unifiée et retour de la femme divine ; équilibre, nutrition, amour et sagesse supérieurs ; extirper notre énergie du faux système qui s'en nourrit ; et choisir de nous en désintoxiquer, de nous déprogrammer, en supportant les causes qui comptent pour nous, celles vers lesquelles nous pouvons mieux diriger notre énergie. Il est important de réaliser que nous faisons partie de cet organisme planétaire, Gaia, qui est essentiellement le corps de la Déesse qui s'est transformé en planète, et dont la matrice est à la fois cosmique et terrestre. Gaia est multidimensionnelle, elle a des personnifications d'elle-même sur la Terre qui tiennent lieu de passerelles vers les multiples dimensions des mondes supérieurs. Via les cycles de Vénus en tant que champ unifié, nous avons la possibilité de lever ces voiles et de créer une transformation globale... ».

Laura Eisenhower parle du retour de la féminité divine*. Elle déclare :

« L'énergie de la Déesse est notre chaînon manquant aujourd'hui même, car son histoire n'est pas juste celle du pouvoir féminin dans le monde - elle représente aussi le pouvoir cosmique dont les origines se trouvent dans la création de tous les mondes, dans un royaume appelé Ain Soph, ou Bythos, où Sophia se présenta en formant le Plérôme [Plénitude] et les Aeons [Âges] - la première matrice de la création qui donna naissance à des paires divines, Dieux et Déesses. Elle est aussi appelée la Déesse aux 100 000 noms pour ses multiples aspects, ses incarnations, et les différentes variations que chaque culture a attribué à son nom. Elle a été vénérée dans des civilisations dont nous voyons aujourd'hui des artefacts et des ruines archéologiques. Nombre de ceux qui vivent dans ces endroits sacrés ont toujours une forte affinité pour elle et l'honorent en voyant les terres comme étant son corps, le monde souterrain étant sa conscience et sa matrice, en tant que Reine des Cieux et de l'Esprit Saint. Elle a existé dans certains lieux comme en Égypte, à Glastonbury, en Grèce, en Inde, et dans les mythes et les légendes d'Avalon, de l'Atlantide, de la Lémurie et de nombreux systèmes stellaires supérieurs qui la révèrent en incarnant son essence et ses aspects. ».

Dans sa déclaration, Mme Eisenhower suggère que c'est cette dimension féminine de la nature, apaisante, que le complexe militaro-industriel, et la société technocratique qui a émergé autour de lui, ont cherché à supprimer.

Le discours complet de 2011 de Laura Eisenhower est accessible en cliquant ici :
sites.google.comconsciousness-and-creating-global-transformation

Surveillance spatio-temporelle des futurs présidentiables

Dans son interview sur ExopoliticsTV, Laura M. Eisenhower dit avoir été pré-identifiée via la technologie spatio-temporelle [voyage dans le temps] utilisée par le Project Pégasus du DARPA, au début des années 70, comme étant une future alliée de Andrew D. Basiago, un pionnier spatio-temporel et une figure du Mouvement pour la Vérité [The Truth Movement]. Avocat dans l'État de Washington [sur la côte ouest], M. Basiago révèle au public l'existence d'un programme secret sur le voyage spatio-temporel du Département de la Défense US qui a débuté à la fin des années 60, programme auquel il a participé quand il était enfant; ce programme inclut l'identification des futurs leaders US en utilisant différentes formes "d'accès quantique" ["quantum access"].

Sur cette radio consacrée aux interviews et débats, Coast-to-Coast AM with George Noory, le 11 novembre 2009, M. Basiago décrit comment ce programme secret impliquant le voyage spatio-temporel identifiait les futurs candidats potentiels, y compris ceux destinés à servir comme président et vice-président, et comment alors il informait ces personnes sur leur destinée.

M. Basiago déclare qu'en 1971, en compagnie de son père, Raymond F. Basiago (décédé depuis), ingénieur pour la Ralph M. Parsons Company (qui tenait aussi le rôle principal dans le Project Pégasus du DARPA), il participe à un déjeuner à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, lors duquel les futurs présidents US George H. W. Bush et George W. Bush sont invités, peu de temps après avoir été informés que tous deux serviraient un jour comme présidents - George W. Bush y parlant ouvertement de ce fait.

M. Basiago déclare aussi que le Project Pégasus identifie, au début des années 70, les futurs présidents Jimmy Carter et Bill Clinton en utilisant la technologie spatio-temporelle.
Le Project Pegasus fut capable d'identifier M. Carter, alors Gouverneur de la Géorgie, comme futur Président des USA, parce qu'il fut retrouvé, à partir d'une future copie de Exopolitics : Politics, Government, and Law in the Universe par Alfred Lambremont Webre, un livre que ce reporter n'écrirait pas avant 2005, mais qui portait en citation sur ses pages de garde une déclaration faite par le Président Carter.

Selon M. Basiago, le livre de M. Webre, Exopolitics, parmi d'autres travaux qu'il écrirait ou publierait dans l'avenir, fut retrouvé dans le futur par le Project Pegasus et rapporté dans l'année 1971 ou un peu avant. En 2005, M. Basiago publie le livre Exopolitics de M. Webre. En 1971, M. Webre est Conseiller Général du Comité pour la Protection de l'Environnement de la ville de New York et fait alors toute une série d'expériences lui indiquant qu'il est sous la surveillance du gouvernement US.

En 1972, un an avant la naissance de Laura Eisenhower, M. Basagio, alors enfant, participe au Project Pegasus et surprend une conversation qui lui indique qu'un jour il s'alliera politiquement à Laura. Son nom, « Laura », et son héritage en tant qu'arrière-petite-fille du Président Eisenhower, sont mentionnés dans la conversation qui se tient entre Raymond F. Basiago et l'un de ses camarades ingénieurs de service dans le Project Pegasus.

Laura Eisenhower recrutée par la colonie sur Mars colony en 2006

En mars 2010, sur Exopolitics Radio, M. Basagio et Mme Eisenhower confirment conjointement l'existence sur Mars d'une colonie clandestine pour la survie humaine.

Basagio et Eisenhower décrivent comment cette colonie clandestine sur Mars est financée par les caisses noires de l'armée et des services secrets en tant que mécanisme de survie pour la race humaine, au cas où des éruptions solaires [solar flares], une guerre nucléaire ou quelque autre cataclysme mettraient un terme à la vie humaine sur Terre.

Dans cette interview très dense de 3 heures, M. Basiago appelle cette dissimulation de la colonie martienne le « Marsgate », et il demande que le Congrès fasse une enquête sur la présence US sur Mars, en portant l'accent sur son occupation militaire plutôt que sur une relation diplomatique avec la société martienne indigène.
Mme Eisenhower affirme que « l'Alternative 3 » - cette notion impliquant que des trillions de dollars de ressources soient dépensés pour protéger la race humaine en la plaçant sur Mars - devrait ouvrir la voie à « l'Alternative 4 », un nouvel éveil du public qui aboutira à une civilisation durable sur la Terre.

Leur exposé historique et interactif du Marsgate sur Exopolitics Radio se fonde sur leur expérience personnelle directe.
Pour M. Basagio, son expérience repose sur les deux voyages qu'il fait sur Mars en 1981 quand, alors âgé de 19 ans, il marche sur la surface de la planète après y avoir été téléporté à partir d'une « salle de lancement » dans la base Hughes de l'US Air Force de El Segundo, en Californie. Il pense avoir été sélectionné pour cette tâche parce qu'étant enfant, il avait déjà été téléporté lors du Project Pegasus.

Pour Mme Eisenhower, il s'agit de tentatives faites clandestinement en 2006, elle a alors 33 ans, pour infiltrer sa vie personnelle et la recruter comme membre de la colonie martienne clandestine. Lors de ces efforts pour la recruter, qui l'impliquaient, elle apprend qu'une colonie est en train de s'établir sur Mars pour plusieurs décennies. Elle repousse alors cette tentative de recrutement après s'être libérée de ses manipulations profondément enracinées, et décide d'accomplir sa destinée sur la Terre.

Au cours de l'interview, les deux figures montantes du Truth Movement discutent de leur opposition sur les facteurs qui guident la base secrète martienne. Ceux-ci incluent le secret, l'utilisation de la peur pour manipuler psychologiquement les recrues, l'abus des technologies d'accès quantique et d'autres méthodes secrètes pour identifier de potentiels colonisateurs.

M. Besiago avance l'hypothèse que la colonie martienne est pourvue en personnel par des individus descendant de lignées spécifiques "aryennes", lesquelles contiendraient un substrat génétique martien et ne représenteraient pas la diversité génétique de l'ensemble de la race humaine sur la Terre. Le terme « Aryen » signifie « Martien ». Cela pourrait suggérer que certains groupes ethniques sur la Terre possèdent un héritage génétique qui remonte à l'antiquité, du temps où des humains de la Terre, qui avaient vécu sur Mars, revinrent sur la Terre où ils s'accouplèrent avec des Terriens.
Mme Eisenhower, acquiesçant, aborde les aspects archétypaux et la signification de la dissimulation de la colonie martienne, et suggère qu'elle soit réexaminée.

A plusieurs occasions, M. Basiago, Mme Eisenhower et le journaliste préconisent un traité de l'ONU qui établirait un protectorat sur Mars et normaliserait les relations diplomatiques entre les deux planètes.

Suite à cette interview, M. Basiago et Mme Eisenhower ont publié une déclaration commune s'opposant au maintien du secret pour les colonies de survie sur d'autres planètes :

« Installer des bases de survie sur d'autres planètes est une chose positive pour la race humaine, écrivent-ils. Dans le passé, la Terre a été frappée par plusieurs cataclysmes, et donc devons-nous protéger le génome humain en installant des colonies humaines sur d'autres corps célestes. Toutefois, quand le secret entourant ces projets pousse le gouvernement à dérober aux individus leur libre arbitre, quand l'humanité est exclue du débat sur un sujet qui implique l'ensemble du futur humain et qu'une planète est détournée de sa destinée pour servir un agenda qui ne la concerne pas, la conscience des hommes libres requiert que de tels projets soient entrepris au grand jour sous le regard scrutateur du public, et non pas dans les sombres corridors du complexe militaro-industriel. ».
– Andrew D. Basiago et Laura M. Eisenhower, 2010

Évidence de la présence US sur Mars par des témoins directs

Par leur révélation conjointe, M. Basiago et Mme Eisenhower - l'un est un avocat militant, l'autre fait partie de l'une des familles présidentielles américaines - ont rejoint le cadre toujours grandissant des témoins directs qui se sont faits connaître par leurs dépositions révélant la dissimulation de la présence US sur Mars. Ceux-ci incluent Michael Relfe, qui consigne dans deux livres ses 20 années de service (1976-1996) en tant que membre des forces armées US pourvoyant en personnel la colonie secrète sur Mars, et l'ancien chercheur du Département de la Défense US, Arthur Neumann, qui a déclaré publiquement s'être téléporté dans la base secrète sur Mars pour des réunions sur le projet.

Voir : examiner.com

Mme Eisenhower se fera connaître en 2011

Cette année, Mme Eisenhower fera des apparitions publiques sur le continent US, à Hawaii et au Mexique. « 2011 est l'année de mon âme, » dit-elle. « Le jour, le mois et l'année de ma naissance totalisent 2011. Je m'attends à une grande transformation sur la façon de partager mon énergie et mes idées avec les gens. ».

Elle continue : « Les réunions publiques qui se tiendront cette année nous apporteront une incroyable opportunité, à Andy Basagio, Alfred Webre et moi, pour présenter les aspects de notre vision partagée et de notre éminente collaboration, identifiée dans le passé, via l'accès quantique, au temps où Andy faisait partie du Project Pegasus, pour tout ce qui concerne le Truth Movement et notre travail au cours de cette période critique de notre histoire.

Notre vision partagée se rapporte à l'adoption d'un futur humain positif. En restant fidèles à notre âme alors que nous traversons les lignes du temps, et fidèles à notre mission en dépit des manipulations et des défis, nous partagerons l'expression du nouveau paradigme, ce qui impliquera d'arracher la ligne temporelle positive des mains d'un complexe militaro-industriel qui table sur une ligne temporelle catastrophique. ».

Les thèmes que Mme Eisenhower va développer dans ses conférences publiques en 2011 incluront le pouvoir de l'esprit, la conscience multi-dimensionnelle, le retour de la féminité divine, la transformation globale, et l'existence de technologies classées secrètes qui aideraient grandement notre planète si elles étaient révélées et mises en œuvre.

« Dans nos propres présentations personnelles, » conclut-elle, « il y a un terrain commun que nous développerons tous les trois pour lever le voile, de façon à ce que nous puissions reconquérir notre pouvoir divin pour co-créer un futur qui nous conduise dans l'harmonie, la liberté et la re-connexion avec notre famille Universelle, la Source et la Conscience Unifiée... ».

*D'après les mentors d'Alex Collier, le but véritable de l'Inquisition fut de museler la femme et ses pouvoirs (la chasse aux "sorcières").

Gary McKinnon : le hacker à éliminer
Ses révélations vont dans le sens des propos de Laura Eisenhower

leweb2zero.tv (3 mn 25)

"Alors que Gary McKinnon affirme qu'il désirait mettre fin au secret sur les OVNIs et ainsi libérer la technologie de l'énergie libre, les procureurs américains crient au plus grand hack militaire jamais commis. Il est vrai que Gary s'était introduit dans les systèmes de l'armée, de la NASA, de la Navy, du ministère de la défense et de l'Air Force.

Nous savons qu'il se bat pour éviter une extradition vers les États-Unis, mais savons-nous ce qu'il a découvert exactement ? Dans chacun de ses entretiens, Gary McKinnon mentionne deux trouvailles liées aux OVNIs. Au quotidien The Guardian, il confie avoir trouvé quelque chose de si important qu'il essaie de marchander avec le gouvernement.

Lors de sa première arrestation, on lui propose une négociation : une peine de 3 ou 4 ans.
Il refuse dans l'espoir de raccourcir la durée de la peine en menaçant de publier ses découvertes. Hélas pour lui, le gouvernement US ne se laisse pas impressionner, Gary fait face à une peine de 70 années d'emprisonnement...".

"Les Gnostiques" de Jacques Lacarrière


"Connaître notre condition réelle, savoir sous quelle masse fantastique d'obscurité, de mers, de cercles successifs nous sommes condamnés à vivre, en quels antres sous-marins nous végétons, atrophiés et infirmes, comme ces protées, ces vers aveugles vivants dans les eaux souterraines, nus et blancs - ou plutôt albinos car le blanc est encore une couleur, savoir cela est la première étape de la pensée gnostique.

Ce regard incisif que les gnostiques ont porté vers le ciel, ils l'ont tourné également vers notre terre. La terre d'Egypte, brûlée du Feu Solaire, faite de montagnes arides et de déserts ou, à l'entour du Nil, de marécages limoneux abritant une vie grouillante dans les herbes folles, a peut être suscité les images qu'ils se sont faites de notre planète. Car cette terre est pétrie de contrastes violents, de luttes implacables entre la lumière aveuglante des jours et l'ombre glacée des nuits, comme si les éléments eux-mêmes ne pouvaient que se heurter, se défier dans les cycles du temps.

Je me souviens d'une promenade nocturne, au début de l'automne, aux environs d'Alexandrie. Les étoiles brillaient avec une netteté fantastique. De la terre montait une buée mouvante où se mêlait l'odeur ambrée des marécages. Ce ciel cristallin si pur que nulle étoile n'y clignotait et ce sol brûlant d'où la vie semblait sourdre par effluves offraient deux visages inconciliables du réel: la rigueur minérale de l'infini céleste et la turbulence confuse où tremblait, avec la sueur de la Terre, ce voile d'odeurs et de senteurs de la matière pourrissante.

Mais ce n'est véritablement ni le ciel, ni la terre, les odeurs, ni même, au delà de ces données primaires, la confusion de l'histoire et le désordre des systèmes, au temps où les gnostiques vécurent, qui peuvent expliquer entièrement ce regard inquisiteur porté sur notre monde. On sent que leur vision du monde et de la terre fut dictée par un sentiment global à l'égard de la matière, fait de répulsion et de fascination. Non qu'ils aient été incapables de ressentir la beauté du monde ou du ciel. Un jeune gnostique alexandrin, mort à 17 ans, Epiphane, a écrit sur la terre, le soleil, la justice et l'amour un des textes les plus prenants qu'il soit possible d'imaginer.

Mais ce qui les hante avant tout, en présence de cette matière, de son opacité, de sa compacité, de sa densité, de sa pesanteur (et cette pesanteur, cette matérialité, ils la devinaient dans l'air elle-même, dans les états les plus subtils en apparence, le tremblement de l'eau, le vent du désert, le scintillement des étoiles), ce qui les hante c'est l'intolérable sentiment que cette matière inhibitrice résulte d'une erreur, d'une déviation des structures cosmiques, qu'elle n'est que l'imitation ou la caricature de la matière originelle de l'hyper-monde.

L'alourdissement, l'engourdissement impartis à tout ce qui existe, de l'air à la pierre, de l'insecte à l'homme, est une contrainte inadmissible, une malédiction insupportable. Et ses conséquences sont multiples. Car à la pesanteur de la matière elle-même, à la lourdeur des corps vivants s'adjoignent fatalement celles de l'esprit. 

Notre pensée est marquée des mêmes interdits que notre corps, elle se heurte aux mêmes murs, s'alourdit elle aussi sous le poids des mêmes contingences. La plupart des gnostiques ont traduit cette contingence de l'esprit, inhérente à la matière qui nous compose, par une image simple et révélatrice: celle du sommeil. Le sommeil est à la conscience ce que la pesanteur est au corps: un état de mort, d'inertie, une pétrification du psychisme. Nous dormons. Nous passons notre vie à dormir. Et seuls ceux qui le savent peuvent, là encore, briser ces murailles de l'inertie mentale, réveiller en eux l'étincelle qui réside malgré tout en nous, comme une déchirure dans la nuit corporelle.

Se réveiller, être éveillé, veiller, voilà les termes qui reviennent dans les écrits gnostiques. Si Hermès est un des dieux favoris de leur panthéon, c'est qu'il est par excellence l'Eveillé, celui à qui Homère attribuait déjà le pouvoir de "réveiller", de sa baguette d'or, les yeux de ceux qui dorment. Et comme, dans la mythologie ancienne, Hermès était aussi ce que l'on nomme pompeusement un psychopompe, c'est-à-dire un accompagnateur des âmes dans le royaume des morts (où il les guidait jusqu'au tribunal des trois juges infernaux), il passait pour celui qui garde, même au domaine des ombres, les yeux grands ouverts d'un vivant et qui reste éveillé jusqu'au coeur de la mort. Qu'importent d'ailleurs les noms, les attributs de ceux que les gnostiques ont élevés au rang d'Initiateurs. Ce qui compte, c'est de lire, au-delà des méandres de la mythologie ou des systèmes théoriques, l'existence et la recherche d'une ascèse et d'un pouvoir précis: garder les yeux ouverts, refuser le sommeil, s'éveiller à la véritable conscience de soi-même.

Si le sommeil est ainsi tenu par les gnostiques pour l'état le plus néfaste de la vie, ce n'est pas seulement parce qu'il est une mort apparente, c'est qu'il implique aussi un retour vers l'immobile, un abandon à l'inertie tentaculaire du monde. Endymion, ce jeune et beau berger de la mythologie grecque que Séléné, la Lune, surprit une nuit en train de dormir et dont elle devint si éperdument amoureuse qu'elle supplia Zeus de ne jamais le réveiller si bien qu'Endymion conserva son éternelle jeunesse mais au prix d'un sommeil éternel, cet Endormi précoce, cet Embaumé vivant était pour les gnostiques l'image de notre condition et prouve la perversion évidente des dieux ou des faux dieux: contraindre un être jeune et beau à ne jamais revivre sans pour autant le tuer, n'est-ce pas le comble du sadisme que seul un dieu peut concevoir, parce que mentalement mieux agencé qu'un homme ? Voilà à quoi nous a contraint l'affreux démiurge, l'ignoble éon qui, aux origines du temps (qu'il dut d'ailleurs susciter avec la pesanteur, le temps étant pour le gnostique un état propre à la matière maudite) a perverti l'histoire du monde: à dormir toute notre vie sans même le savoir et sans être, comme Endymion, délivrés pour autant de la mort.

En d'autres termes, il semble pour le moins évident que notre monde, celui du Feu Obscur, soit le domaine du mal. Ce terme, il ne faut pas l'entendre ici au sens moral mais au sens biologique: le mal, c'est l'existence de la matière elle-même, en tant que création parodique, ordonnance truquée des semences premières, c'est l'existence de ce sommeil de l'âme qui nous porte à prendre pour réel ce qui n'est que le monde illusoire des songes, ce sont toutes les données, on dirait aujourd'hui toutes les structures, de notre univers quotidien. Il exsude le mal par chaque pore et notre être pensant est lié au mal aussi inéluctablement que notre être physique l'est au carbone de nos noyaux.

A ce niveau, bien sûr, une sorte de vertige nous prend à inventorier, dans les horreurs du monde contingent, les ramifications de ce cancer tentaculaire.
Nous baignons dans le mal comme au sein d'une mer polluée et aucun détergent de l'âme, si ce n'est justement celui que propose la Gnose, n'est capable de nous en laver. D'où le caractère fondamentalement vicié de toutes les entreprises et institutions humaines: temps, histoire, pouvoirs, Etats, religion, races, nations, toutes ces notions sont entachés de cette tare première.
Quoi qu'en aient dit beaucoup d'historiens de la Gnose, je crois que certains gnostiques sont moins arrivés à ces conclusions plutôt décourageantes par esprit de synthèse que par une observation raisonnable du monde naturel ou du comportement humain. Le moindre fait les incitait à penser que les forces mauvaises se déchaînaient sans cesse sur nos têtes. Ainsi, le phénomène le plus simple, le plus inéluctable aussi, celui de la nutrition, aurait pu être pour les gnostiques un exemple typique de cet engrenage maléfique car se nourrir, entretenir la vie, implique justement la mort d'autres espèces vivantes. Chaque naissance, chaque perpétuation de la vie accroît le champ de la mort. C'est un cercle sans fin, aussi vertigineux que le tourbillon des étoiles ou le cycle du temps.

Dans ce cercle sans fin, le simple fait de vivre, de respirer, de se nourrir, de dormir, de rêver, implique l'existence et l'accroissement du mal. Ce que les darwiniens appelleront plus tard la vie et la sélection naturelle est apparu aux yeux des gnostiques comme une preuve flagrante du vice fondamental de l'univers. Mais ce vice natif, où les Hébreux et les Chrétiens voyaient l'empreinte du pêché originel et donc la responsabilité de l'homme seul, apparaît au contraire aux gnostiques comme un statut imposé à l'homme. Ce dernier n'est absolument pour rien dans la malédiction qui le frappe: le vrai responsable, c'est ce démiurge sadico-pervers qui a osé imaginer, jusque dans ses moindres détails, un monde aussi cruel. Car enfin, si ce monde était l'oeuvre d'un Dieu de bonté et de justice et non celle d'un démiurge inexpert et foncièrement mauvais, il faudrait alors lui attribuer les pensées les plus fourbes, les songes les plus inavouables, les refoulements les moins extirpables.
Comment un Dieu suprême aurait-il pu concevoir les incroyables enchaînements, mécanismes, destructions, massacres qui constituent l'exercice même de la vie ?
Quel esprit retors a-t-il pu concevoir, pour la procréation de la mante religieuse, la décapitation du mâle et sa dévoration par la femelle ? Quel être au sadisme incommensurable a-t-il pu imaginer la piqûre paralysante de la guêpe ammophile dans la chair des chenilles, dévorées vivantes par les larves de l'insecte ailé ? Qui a osé façonner, à seule fin de brouiller les chemins de la copulation, l'affreux sexe, le cloaque des tortues ? Quel démiurge paranoïaque eut-il l'idée de créer les bonellies, ces vers marins dont la femelle, cent fois plus petite que le mâle, vit dans l'oesophage de son partenaire - si l'on peut appeler partenaire le monstre qu'elle parasite sans le savoir ?

Qui a déterminé, prévu, assuré tous ces processus aberrants, ces voies détournées, ces bifurcations multiples de la vie ? Bien sûr, je m'exprime ici, volontairement, en termes contemporains. Les gnostiques ignoraient sans aucun doute les moeurs des ammophiles, des mantes et des bonellies. Mais le monde naturel de leur temps leur offrait d'autres exemples, moins subtils mais tout aussi probants, de l'avanie universelle. L'existence même du sexe ne pouvait être que l'invention d'un être lui-même névrosé et ce n'est pas un hasard si quelques psychanalystes ont retrouvé chez les gnostiques une attitude étonnamment proche de la leur quant au regard porté sur la création et la procréation.

Cet inventaire des ramifications du mal, du cancer planétaire qui ronge jusqu'à notre ciel, imprègne nos cellules, investit nos moindres pensées, nous aurons l'occasion de le reprendre en détail en compagnie des gnostiques eux-mêmes. Pour l'heure, il semble acquis que le cercle du Feu Obscur dont dépend notre terre est avant tout le domaine du mal, un mal subtil, moléculaire qui chute des étoiles comme la rosée des nuits, recouvre et oblitère jusqu'à nos façons de penser. Comment dès lors, en ce monde rongé par cette rouille céleste, séparé du royaume des lumières par un verrou cosmique, le gnostique ne se sentirait il pas dans la même condition qu'un prisonnier déporté sur une planète maudite, un exilé, un étranger perdu au coeur d'un monde hostile ?"

Flyers et parasites chez Castaneda


Conversations avec Carlos Castaneda

Carlos Castanéda affirmait que les êtres humains sont les otages d’un groupe d’entités cosmiques qui se dédient à la prédation et que les sorciers appellent “les Flyers”.

Il déclara que ce sujet avait été tenu secret par les anciens voyants, mais que suite à un présage, il avait décidé qu’il était temps de le révéler. Ce présage était une photographie que son ami Tony, un chrétien bouddhiste, avait prise. Sur cette photo apparaissait nettement l’image d’un être obscur et menaçant, flottant au-dessus d’une multitude de fidèles réunis sur le site des pyramides de Teotihuacan…

Lorsque j’en eus l’opportunité, je lui demandai de m’en dire un plus à propos des “Flyers“, et il me raconta l’un des aspects les plus terrifiants du monde de don Juan : nous sommes prisonniers d’êtres venus des confins de l’Univers, qui nous utilisent comme nous utilisons des poulets.

Carlos expliqua :
« La portion de l’Univers qui nous est accessible est le champ opérationnel de deux formes de conscience radicalement différentes.

Celle qui inclut les plantes, les animaux et aussi les êtres humains, est une conscience blanchâtre, jeune et génératrice d’énergie. L’autre est une conscience infiniment plus ancienne et parasite, possédant une quantité énorme de connaissance.

En plus des hommes et des autres êtres qui habitent cette Terre, il y a dans l’Univers une immense gamme d’entités inorganiques. Elles sont présentes parmi nous, et à certains moments sont visibles. Nous les appelons fantômes ou apparitions.

L’une de ces espèces, que les voyants décrivent comme d’énormes silhouettes volantes de couleur noire, arriva un jour de la profondeur du Cosmos et rencontra une oasis de conscience sur notre planète. Elles se sont spécialisées dans la “traite” des êtres humains.

Je sais, mais c’est la plus pure et la plus terrifiante vérité ! Ne t’es-tu jamais questionné sur les hauts et les bas émotionnels énergétiques des gens ? Ce sont les prédateurs qui viennent périodiquement prélever leur quota de conscience. Ils nous laissent juste ce qu’il faut pour que nous puissions continuer à vivre, et parfois même pas ça.

Que voulez-vous dire ?

Parfois ils prennent trop et la personne tombe gravement malade, et peut même en mourir.
Je n’arrivais pas à croire ce que j’entendais.

Voulez vous dire par là que nous sommes dévorés vivants ?

Carlos sourit.
Bon, ils ne nous “mangent” pas littéralement, ce qu’ils font c’est un transfert vibratoire. La conscience est énergie et ils peuvent s’aligner avec nous. Puisque par nature ils sont perpétuellement affamés et que nous, en revanche, exsudons de la lumière, le résultat de cet alignement peut être décrit comme une prédation énergétique.

Mais, pourquoi font-ils cela ?

Parce que sur le plan cosmique, l’énergie est la devise la plus forte, nous la recherchons tous, et les humains sont une race vitale, riche en aliments. Chaque chose vivante en mange une autre et c’est toujours le plus puissant qui gagne. Qui a dit que l’homme était au sommet de la chaîne alimentaire ? Cette vision ne peut venir que d’un être humain. Pour les êtres inorganiques, nous sommes des proies.

Je commentai qu’il m’était inconcevable d’accepter que des entités, même plus conscientes que nous, parviennent à un tel degré de prédation

Il répliqua :

Mais qu’est-ce que tu crois que tu fais quand tu manges une laitue ou un beefsteak ? Tu manges de la vie ! Ta sensibilité est hypocrite. Les prédateurs cosmiques ne sont ni plus ni moins cruels que nous. Lorsqu’une race plus forte en consomme une autre, inférieure, elle aide à ce que son énergie évolue. Je t’ai déjà dit que dans l’Univers il n’y avait que la guerre. Les confrontations entre êtres humains ne sont qu’un reflet de ce qui se passe là, dehors. Il est normal qu’une espèce cherche à en consommer une autre. Un guerrier ne se lamente pas à ce sujet, il essaie de survivre.

Et comment nous consomment-ils ?

Au travers de nos émotions, incessamment occasionnées par notre dialogue intérieur. Ils ont dessiné l’environnement social de telle façon que nous sommes en permanence en train de projeter des ondes d’émotions qui sont immédiatement absorbées. Ce qu’ils aiment par-dessus tout, ce sont les attaques de l’ego ; pour eux c’est une bouchée exquise. De telles émotions sont identiques en n’importe quel endroit de l’Univers où ils sont présents et ils ont appris à les métaboliser.

Certains nous consomment pour notre luxure, notre peur ou notre colère ; d’autres préfèrent les sentiments plus délicats, comme l’amour et la tendresse. Mais tous sont intéressés par la même chose. Leur voie d’attaque normale est la tête, le cœur ou le ventre, là où nous emmagasinons la plus grande partie de notre énergie.

S’attaquent-ils aussi aux animaux ?

Ces êtres utilisent tout ce qui est disponible, mais ils préfèrent la conscience organisée. Ils drainent les animaux et les plantes dans la partie de leur attention qui n’est pas trop fixée. Ils attaquent aussi la plupart des êtres inorganiques, sauf que ceux-ci les voient et les esquivent comme nous faisons avec les moustiques. Les seuls qui tombent totalement dans leur piège sont les être humains !

Comment est-il possible que tout cela se passe sans que nous ne nous en rendions compte ?

Parce que nous héritons de cet échange avec ces êtres comme s’il s’agissait d’une condition génétique, et cela nous semble naturel. Lorsque quelqu’un naît, la mère l’offre en nourriture sans même s’en rendre compte, car son esprit est lui aussi contrôlé. Baptiser l’enfant, c’est comme signer un contrat. Dès ce moment, la mère s’efforce de lui inculquer des modes de conduite acceptables ; elle l’apprivoise, réduit son côté guerrier et le convertit en une brebis docile.

Lorsqu’un enfant a suffisamment d’énergie pour rejeter cette imposition, mais pas assez pour entrer sur le chemin du guerrier, il devient un rebelle ou un délinquant. L’avantage des “Flyers” provient de la différence entre nos niveaux de conscience. Ce sont des entités très vastes et puissantes ; l’idée que nous avons d’eux est équivalente à celle qu’une fourmi peut avoir d’un être humain.

Cependant leur présence est douloureuse et peut se mesurer de différentes manières. Par exemple, lorsque nous faisons face à des attaques de rationalité ou de méfiance, ou quand nous sommes tentés de violer nos propres décisions. Les fous peuvent les détecter très facilement, trop facilement dirais-je, parce qu’ils sentent physiquement comment ces êtres se posent sur leurs épaules, générant des paranoïas. Le suicide est le sceau des “Flyers”, car leur esprit est potentiellement homicide.

Vous avez dit qu’il s’agissait d’un échange, mais que gagnons-nous d’un tel pillage ?

En échange de notre énergie, les “Flyers” nous ont donné notre mental, nos attachements et notre ego. Pour eux, nous ne sommes pas des esclaves mais une espèce d’ouvriers salariés. Ils accordèrent ces privilèges à une race primitive et lui donnèrent la faculté de penser, laquelle nous fit évoluer. En fait ils nous ont civilisés. Sans cela, nous serions encore cachés dans des grottes ou en train de faire des nids au sommet des arbres.

Les “Flyers” nous contrôlent au travers de nos traditions et de nos coutumes. Ils sont les maîtres de la religion, les créateurs de l’Histoire. Nous écoutons leur voix à la radio et nous lisons leurs idées dans les journaux. Ils dirigent tous nos moyens d’information et nos systèmes de croyance. Leur stratégie est magnifique. Par exemple, il exista un jour un honnête homme qui parla d’amour et de liberté ; ils le transformèrent en auto-compassion et en servilité. Ils le font avec tout le monde, même avec les Naguals. C’est pour cette raison que le travail d’un sorcier est solitaire.

Durant des millénaires, les “Flyers” ont concocté des plans pour nous collectiviser. Il y eut une époque où ils furent tellement effrontés qu’ils étaient même vus en public, et les gens en firent des représentations de pierre. Ces temps étaient obscurs, ils pullulaient partout. Mais à présent leur stratégie est devenue tellement subtile que nous ne savons même plus qu’ils existent.

Dans le passé, ils nous tenaient par notre crédulité, aujourd’hui ils y parviennent par le matérialisme. Ils sont responsables de l’ambition de l’homme moderne à ne plus penser par lui-même. Observe juste combien de temps une personne pourra tolérer le silence !

- Pourquoi ont-ils changé leur stratégie ?

Parce qu’en ce moment, ils sont en train de courir un grand risque. L’humanité est en contact constamment et rapidement, et l’information peut atteindre tout le monde.

Ou ils nous remplissent la tête et nous bombardent jour et nuit de tous types de suggestions, ou certains commenceront à réaliser ce qui se passe et avertiront les autres.

- Que se passerait-il si nous parvenions à repousser ces entités ?

Nous récupérerions en une semaine toute notre vitalité et nous serions à nouveau brillants ! Mais, en tant qu’êtres humains ordinaires, nous ne pouvons envisager cette possibilité parce qu’elle impliquerait que nous allions contre tout ce qui est socialement acceptable. Fort heureusement, les sorciers ont une arme redoutable : la discipline.

La rencontre avec les êtres inorganiques est graduelle. Au début nous ne les remarquons pas. Mais un apprenti commence à les voir dans ses rêves, puis à l’état de veille, chose qui peut le rendre fou s’il n’apprend pas à vivre comme un guerrier. Une fois qu’il a compris, il peut les affronter.

Les sorciers manipulent l’esprit étranger en devenant des chasseurs d’énergie. C’est à cette fin que mes cohortes et moi-même avons dessiné les exercices de tenségrité, qui ont la vertu de nous libérer de l’esprit des “Flyers”.

Ainsi, les sorciers sont des opportunistes. Ils profitent de l’impulsion qu’ils leur donnèrent et disent à leurs prédateurs : « Merci pour tout, à plus ! L’accord que vous avez fait était avec mes ancêtres, pas avec moi. » En récapitulant leur vie, ils ôtent littéralement le pain de la bouche des prédateurs.

C’est comme si nous allions au magasin après un achat pour rendre la marchandise en disant qu’il faut qu’on nous rende notre argent ! Les êtres inorganiques n’aiment pas cela mais ils ne peuvent rien y faire.

Notre avantage est que nous sommes remplaçables, il y a plein de nourriture partout !

Un état d’être d’alerte totale, qui n’est pas autre chose que la discipline, crée des conditions telles dans notre attention que nous cessons d’être savoureux pour ces êtres. Et dans ce cas, ils font demi-tour et nous laissent en paix...


Voir aussi le site Elishean

Mystère des égrégores


On appelle égrégore, l’ensemble des énergies cumulées de plusieurs personnes, vers un but ou une croyance défini par eux. Il agit comme un accumulateur d’une énergie aurique possédant ses propres caractéristiques, et motivé par la foi ou la concentration de plusieurs personnes à la fois.
C’est une manifestation parapsychique, un “être” ou une “force” créée par la pensée de gens qui ont un but commun. La vitalité d’un égrégore dépend du nombre de personne y participant mais aussi de l’énergie apporté par chacun ainsi que du temps passé à l’activer.
Plus ce but commun existe depuis longtemps, plus ceux qui le partagent sont nombreux, plus cet égrégore est puissant. À la limite, une seule personne s’investissant assez dans quelque chose pourrait créer un égrégore, une entité défendant son projet et l’aidant à le réaliser.


DÉFINITION
C’est au médecin Pierre Mabille, compagnon de route du surréalisme et auteur de plusieurs ouvrages sur ce mouvement, que l’on doit une définition du terme égrégore dans son ouvrage Egrégores ou la vie des civilisations, paru en 1938 : « J’appelle égrégore, mot utilisé jadis par les hérmétistes, le groupe humain doté d’une personnalité différente de celle des individus qui le forment. Bien que les études sur ce sujet aient été toujours, ou confuses, ou tenues secrètes, je crois possible de connaître les circonstances nécessaires à leur formation. J’indique aussitôt que la condition indispensable, quoique insuffisante, réside dans un chos émotif puissant. Pour employer le vocabulaire chimique, je dis que la synthèse nécessite une action énergétique intense. »
Bien que connu sous différentes autres formes par le passé, la notion d’égrégores fut introduits en occultisme par Stanislas de Guaïta pour personnifier des forces physiques ou psychophysiques non surnaturelles en forme d’êtres collectifs.


ASPECTS PSYCHIQUES ET ÉNERGÉTIQUES
L’égrégore possède une composante à la foi psychique et énergétique. L’égrégore est une énergie qui contient toutes les vibrations des gens qui le créent, le font vivre… et qui leur échappe.
La concentration des personnes réunies dans un même but, avec les mêmes pensées intenses créée un égrégore qui se constitue, se développe, s’amplifie et devient actif.
Un savant français, Jean Charon, a publié aux éditions Tchou-Laffont un livre dont le titre est ” L’infini sursis “, dans lequel il révèle le résultat de ses travaux sur ” La mémoire des électrons et la projection de l’inconscient “.
Il me paraît important de citer ce qu’il écrit :
“Les électrons qui nous constituent contiennent un espace-temps qui n’obéit pas aux lois de notre univers quotidien. De plus la totalité de notre esprit est contenue dans chacune des particules.”
Les cellules qui constituent l’égrégore sont tirées de l’humanité. Il vit sur le plan physique par l’intermédiaire de l’être humain et sur le plan astral par la projection astrale de ceux qui y adhèrent.
Inutile de le rappeller, tout est une question d’énergies. Et dans une première approximation, on pourra considérer qu’un égrégore aurique est une “boule” d’energie visualisable dans l’astral qui a été crée la plupart du temps par un groupe d’individus humain. cette energie aurique, avec laquelle il possible d’intéragir, possede un caractère qui lui est propre, caractère attribué par ses créateurs. C’est comme un accumulateur d’une énergie possédant ses propres caractéristiques, et motivé par la foi ou la concentration de plusieurs personnes à la fois. Il est alors aisé de comprendre qu’il existe des égrégores aurique de toutes sortes (Egrégore chrétien, égrégore bouddhiste, égrégore islam, égrégore sectaire, égrégore satan, etc …) .

Un égrégore peut être perçu comme la résonance vibratoire aurique émise par la psyché d’un groupe de personnes vibrant sur une note déterminée. Les actes, les émotions, les pensées et les idéaux de chaque entité constituant ce groupe, fusionnent pour édifier un tout cohérent, une forme dont les composants sont de nature énergétique. La tradition ésotérique lui donne le nom de « forme pensée aurique».
Bien que d’essence subtile et impalpable, une forme pensée est aussi pénétrante, enveloppante et perceptible qu’une présence matérielle. Ce sont les courants émotionnels, mentaux et spirituels, émanant de l’ensemble des membres d’un groupe qui élaborent une forme pensée, pour ensuite la structurer.
La notion d’égrégore se rapproche de celle d’inconscient collectif, de conscience collective ou de champ morphogénétique ou de champs de conscience opérant entre eux.


ORIENTATION D’UN ÉGRÉGORE
Un égrégore est un agrégat de forces constituées de courants vitaux, émotionnels, mentaux et spirituels, suivant la qualité vibratoire de la forme pensée aurique. Ces courants vitaux, créés par le groupe d’individus duquel l’égrégore est issu, pénètrent la conscience du groupe sous forme de désirs, de concepts et d’aspirations.
La patrie, la république, la justice, la guerre ne sont rien d’autre que des images égrégoriques.
L’égrégore de nature astrale peut être orienté par le mental et nourrit essentiellement par l’énergie émotionnelle, (la forme pensée provoquée par les désirs, les aspirations, les rêves, les décision, les engagements, les idées, la volonté, d’un ou de plusieurs êtres humains.)
Dans un groupe, on suppose que si les objectifs et les orientations personnelles des participants sont de nature matérielle, les égrégores, leur double subtil, manifestent des intérêts analogues. Si au contraire, les buts et les orientations des personnes constituant un groupe sur le plan physique sont inclusifs, son égrégore sera animé des mêmes intentions.

« Il existe une raison importante pour laquelle les groupes ésotériques (quelle que soit leur origine) restent discrets. Leurs symboles, rituels et réunions, répétés à travers le temps, développent un égrégore, ou « esprit de groupe », qui lie les membres, les harmonise, les motive et les stimule afin de réaliser les objectifs du groupe. Il leur permet également de faire des progrès “spirituels” qu’ils ne feraient pas s’ils travaillaient seuls. Un égrégore peut cependant être perturbé par la pensée négative de personnes qui ne sont pas en accord avec les objectifs. Par conséquent, les groupes ésotériques tentent de se protéger de pensées négatives qui pourraient affecter leur égrégore. » ( Gaetan Delaforge in GNOSIS n°6)

En se focalisant sur un objectif et en agissant pour lui donner vie, une personne est en mesure de créer un égrégore susceptible de se développer pendant un temps indéterminé. Suivant l’intensité de l’idée émise et du nombre de personnes qui y adhéreront, ce temps peut durer de quelques jours à plusieurs millénaires.

Pour donner deux exemples: Une association créée par un groupe d’amis, pendant une durée de deux mois autour du projet d’organiser un concert en vue de recueillir des fonds pour réaliser un objectif particulier, va créer un égrégore à durée de vie limitée.

Un égrégore peut être réactivé et transformé au cours des siècles.
L’égrégore de la Franc-Maçonnerie contemporaine, que l’on nomme: spéculative, avait déjà un long passé avant d’être de nouveau réactivé au début du dix-huitième siècle. La maçonnerie spéculative est un sous-égrégore aurique de celui qui anime l’Esprit de la Maçonnerie qui et beaucoup plus ancien. La Maçonnerie actuelle, fondée en 1717 à Londres, est une émanation aurique de l’Egrégore Maçonnique dont il est difficile de connaître l’origine qui se perd dans la nuit des temps…
Selon certain enseignements de haure magie, l’égrégore peut parait il être détourné de son but original. Par exemple, l’église catholique est un excellent exemple d’égrégore aurique. La foi de millions de personnes dans les dogmes ancien de l’église, canalisé par les prêtres, donne un des plus puissant égrégore aurique connu, très prisé par les medium ou voyant occidentaux. Selon certains, le medium étant le manipulateur conscient d’énergie aurique, serait capable de se “brancher” sur l’égrégore aurique de l’église catholique.
La tradition Occulte rapporte le principe de l’envoûtement par messe triangulaire n’est plus pratiqué de nos jours. L’opérateur, devant pour ce faire, s’assurer la complicité de trois prêtres qui disaient simultanément trois messes dans trois”églises formant triangle. L’opérateur se plaçait au centre géométrique du triangle… Ce rituel utilisait l’égrégore catholique dévié de son emploi dans un but de nuisance. Il est à rapprocher de la pratique dite Média-Vita, largement utilisée jusqu’au XVe siècle et qui constituait avec les messes de saint Jude et de saint Sicaire des pratiques d’envoûtement autorisées et effectuées avec la complicité de l’église contre les ennemis de cette dernière… bien entendu.



NAISSANCE DE L’ÉGRÉGORE
L’égrégore est activé par une seul personne à la base l’idée créatrice fait que plein de personne adhère …
Selon la recherche ésotérique, un égrégore naîtrait, par exemple, d’une fervente prière collective, d’une thérapie de groupe, d’un soin énergétique, d’un rituel qui pourrait être chamanique par exemple. Mais il est tout autant être la résultante d’extrémismes religieux, politiques ou nationalistes ou même d’un évènement traumatisant susceptible d’engendrer une émotion collective puissante et durable tel que les attentats du 11 Septembre 2001…
Une idée collective est vouée à la vaporisation, si elle n’est pas ancré à la base par une personne ou un sujet…
Le collectif et fait de personne stable ou non stable avec des idées difluantes si pas un ancrage sur l’idée central qui dégagera le positif, avec la meilleur volonté du monde l’énergie temporaire se volatilisera.
Afin de donner à l’égrégore une forme concrète, on en fait une représentation symbolique, qui sera un support de visualisation. Ce signe représente sa nature, ses buts, ses moyens.
Nous aurons donc le sceau de salomon, l’étoile de David, le pentagramme, la croix latine, le triangle maçonnique, la croix gammée…
Le symbole porte en lui-même une représentation qui parle immédiatement à l’être humain de façon figurée. Tous ces innombrables signes et sceaux ne sont que des représenations de l’égrégore. Ces signes sont à la fois une protection, un support et un point de contact entre les membres. Ils deviennent alors de véritables pentacles.


ASPECT CONSTRUCTIFS DE L’ÉGRÉGORE
En Amérique et en Europe, on a expérimenté des “groupes de prières” dans les hopitaux , qui prient pour la guérison physique des malades qui le leur ont demandé. On s’est aperçu, que des malades atteint de maladies graves, et pour qui priaient ces groupes, se remettaient beaucoup pus rapidement et avaient des chances de guérison beaucoup plus élevé, que des malades qui ne bénéficiaient pas de ces groupes ! Pourquoi ? Tout simplement parce que le “groupe de prières”, par sa dévotion, va canaliser une énergie aurique et faire son prope égrégore que l’on pourrait appeler “énergie de guérison”, et qui va se mêler à l’énergie aurique du malade visé, le rendant ainsi beaucoup plus fort, pour se battre contre la maladie !

Pour le travail, c’est la même chose : vous travaillez dans une entreprise qui vous demande de constituer un groupe afin de réaliser un projet. Si, dans votre groupe, chacun est soudés, “sur la même longueur d’onde aurique”, votre projet sera terminé en un rien de temps, et vous bénéficierez des honneurs de vos employeurs. Par contre, si dans le groupe existe une ou plusieurs “brebis galeuse”, l’énergie développée par votre groupe sera quasiment nulle ou très négative, les idées manqueront, votre travail n’avancera pas et le moral de vos “troupes” sera au plus bas ! Vous essuierez ainsi un cuisant échec auprès de vos responsables. Que se sera-t-il passé ? L’énergie développée par ce groupe à la base “malsain”, sera inexistante, voire malsaine. La meilleure solution aurait donc été que vous fassiez le travail seul, ce qui aurez été plus long, mais beaucoup moins difficile, étant donné que vous n’auriez subi aucune entrave à sa réalisation, contrairement à ce qui se sera passé dans votre groupe aurique négatif.
L’efficacité d’un Egrégore aurique repose sur la cohérence du groupe. Cohérence au niveau de l’identité, des objectifs, cohérence dans le temps et par delà le temps.


NUTRITION DE L’ÉGRÉGORE
La puissance d’un égrégore dépend de sa « masse psychique concentrée ou mobilisée ».
La puissance et la nature de ces courants émis déterminent la qualité de la forme pensée aurique. Plus elle est alimentée et plus son rayonnement s’étend. En contrepartie, moins elle est nourrie et plus sa force s’affaiblit. C’est ainsi que les égrégores se créent, se développent, puis s’anémient et disparaissent. La durée de vie d’un égrégore dépend des paramètres identiques à ceux de toutes institutions humaines. Plus elles sont vitalisées auriquement, plus on leur porte de l’intérêt et plus elles se renforcent. Dans le cas contraire, moins elles sont fertilisées et moins elles sont susceptibles de battre des records de longévité.
Un égrégore, nourrit par des millions de gens et ce, sur un laps de temps considérable (bien que le temps soit modifié voir inexistant dans la plupart des autres plans), peut être devenu indépendant et capable de se regénérer en se nourrissant des énergies de ses “esclaves”, le chi. Peut-être même un égrégore peut-il développer un conscience, et ainsi devenir redoutable.
Les mêmes lois régissent le domaine matériel et le domaine psychique. Ce qui vaut pour l’un, vaut pour l’autre. Il n’y a aucune différence. Il en va bien évidemment de même pour ce qui touche au monde spirituel.
En tant qu’humain “moyen” ou non initié, la seul chose qu’on puisse faire pour lutter contre un égrégore, c’est savoir se contrôler: ses sentiments, émotions, pensées. Le fait de penser à un égrégore, on le nourrit. Détester, haïr, aimer, idolâtrer, prier, etc, on le nourrit.

Les égrégores, on ne les ressent pas, on les subit, en tant qu’humain “moyen”, c’est tout ce qu’il y a à faire. Il parait que seul un mage initié peut lutter “activement” contre un égrégore.
Pour cela, les dirigeants de ces cercles organisent des rassemblements, des meetings, des cultes… Afin d’augmenter le pouvoir de l’égrégore, on a recours à des rituels qui sont des formules, des prières, des invocations, la visualisation d’une image concrétisatrice, l’encens, les chaînes d’union, les courants mentaux…
A travers la croyance que nous avons mise sur le sang, celui-ci libéré sous forme de sacrifice accroîtra sa vitalité et certaines sectes utilisent ce procédé, de même que certaines religions animistes et nos anciennes pratiques religieuses mais aussi lors du sacrifice du mouton pendant la fête de l’Aïd chez les musulmans. Ce sacrifice leur permet ainsi de renforcer la vitalité de l’égrégore. Les masses non- familiarisées avec ce concept n’y voient pourtant là qu’une banale tradition…

La vie matérielle de l’égrégore est assurée par le nombre des membres d’un groupe, par leur discipline, leur union, leur stricte observance des rituels, mais aussi par les courants de sympathie ou d’antipathie du monde..
L’Egrégore tire son énergie de l’énergie aurique psychique de chacun des membres de la communauté qui le nourrit auriquement par l’idée premiere. Etant autonome, il perdure tant qu’il est alimenté. Et pour nourrir un égrégore aurique, quoi de mieux que le recours à la Tradition qui assure le maintien des formes à travers le temps. Ainsi, se relier à une tradition ancienne, c’est pouvoir encore bénéficier ou subir l’énergie d’un égrégore du passé. Chaîne qui relie les adeptes d’une société par-delà le temps et l’espace. C’est l’Egrégore qui donne sa coloration, son esprit, son “ambiance” à une assemblée humaine. L’énergie disponible sur un chemin spécifique dépend de la qualité d’intégration de l’individu à l’Egrégore aurique qui préside à ce chemin. Mais toute médaille à son revers : ce qui relie est aussi ce qui enchaîne. Ce qui peut être une aide dans une voie spécifique est également une entrave pour tous ceux qui veulent s’en écarter. On comprend pourquoi les religions se battent pour convertir les masses à leur cause. Pour Bernard de Clairvaux (1090-1153) grand prédicateur de la 2ème croisade (1147-1149) c’était on ne peut plus clair « le baptême ou la mort » ou encore « conversion ou extermination ». Vous pouvez imaginer aisément que le système avait crucialement besoin d’énergie vitale pour porter ses égrégores qui n’ont rien à voir avec le bien ou le mal tout comme des bras pour porter le fusil. Car le nombre réel de bénéficiaires de tels égrégores ne peut pas à lui seul fournir une aussi importante « masse psychique concentrée » pour les alimenter…


QUAND L’ÉGRÉGORE DEVIENT “ ENTITÉ”
Selon certains auteurs, l’égrégore serait doté d’une véritable personnalité !
Cette “entité psychique” naîtrait d’un ensemble d’individualités réunis autour d’une même action.
Cette entité psychique collective est composée de toutes les entités individuelles, sans en être la somme, mais bien une entité indépendante de tous ses composants.
L’égrégore aurique formerait donc une entité produite par un puissant courant de pensées collectives. C’est également un artificiel, mais énorme et puissant, étant donné qu’il est produit collectivement, et dont les manifestations peuvent être indifférement bonnes ou mauvaises.
Cette entité est produite par la dévotion, le fanatisme, l’enthousiasme. Les grandes idéologies politiques, les religions sont des égrégores. Cela nous fait penser aux égrégores produits par les sectes religieuses, les matchs de football et les discours d’Hitler…

Selon Eliphas Levi, « les égrégores sont des dieux…Les égrégores sont des esprits moteurs et créateurs de formes. Ils naissent du respir de Dieu ».Ou encore : « les égrégores de la terre sont les génies de la mer et des montagnes ; pour les anciens
c’étaient des dieux, pour la kabbale ce sont des esprits mortels ignorants et sauvages, parce que la terre est un monde des plus imparfaits »
Ils sont des esprits moteurs et créateurs de formes ?. Ils naissent de la respiration aurique de dieu…
Ce que l’on peut retirer de cette interprétation un peu métaphorique d’E.Levi ; c’est que l’égrégore a une vie aurique propre capable d’influencer les humains et la marche de l’histoire.
” Les égrégores sont des créatures psychiques artificielles, créées par la pensée unanime d’une réunion d’individualités dynamisées et entretenues en vie par des rites, voire des sacrifices et qui acquièrent une puissance occulte d’action en rapport avec celles des impulsions qui leur sont suggérées par leurs animateurs.“

Dans son livre “Le grand livre de la Wicca et de la sorcellerie bénéfique” (Ed. Dynapost), Jacques Rubinstein relate l’expérience qu’il eut la possibilité de faire au cours d’une émission sur France inter, présenté par Marie Christine Thomas et Jacques Pradel :
“(…) ce soir là un “dieu” fut créé, féminin du nom de Véronica. Ce Dieu fut crée pour avoir 24 heures de vie. Là ne s’arrêta pas l’expérience car nous décidâmes ensemble, les journalistes et moi-même, de faire agir Véronica; on lui donna mission de supprimer dans la minute même, toute douleurs à ceux qui , à l’écoute, souffraient quelque part en leur corps physique. On indiqua aussi au public qu’il pouvait demander différentes choses à Véronica, dont l’action dans 24 heures ne pouvait se révéler que quelques jours ou semaines plus tard. Enfin, on demanda au public d’écrire. Cette expérience fut suivie par des gens groupés à Marseille, à Bordeaux, etc… Certains savants dont je tairai le nom pour éviter les moqueries déplacées, suivirent aussi l’émission. C’est par centaines et centaines que les lettres sont arrivées et arrivent encore. Le côté le plus marquant de l’expérience fut bien sûr le plus immédiat, celui de la cessation de toute douleur ! Ensuite venaient des résultats absolument inattendues et ce dans tous les domaines…”


MORT ET DÉSACTIVATION DE L’ÉGRÉGORE
Faute d’être entretenu et nourri régulièrement, un égrégore se désagrège et meurt car il n’est pas autonome comme on peut le voir. Il est également très difficile de se détacher d’un égrégore.
L’égrégore aurique devient une entité très puissante qui a sa vie propre et elle se détruit difficilement. Si on désire l’éliminer rapidement, il faut avoir recours à l’incinération de tout ce qui la concerne. Il est prescrit de procéder de façon inverse à celle qui est à l’origine de l’attachement. Ainsi, s’il y a eu une cérémonie d’initiation, lors de la liaison avec l’égrégore, il faudra alors procéder de façon inverse, mais identique pour produire le détachement.
Cependant, les reactions de l’égrégore à l’égard de la cellule expulsée sont parfois très dangereuses pour l’homme concerné. La meilleure façon de se protéger serait d’adhérer à un concept de force équivalente, ne serait-ce que pour un temps…

Sources : Alain Brêthes “LES EGREGORES Forces psychiques des groupes humains”